La tour, la pièce au sommet...
Tout en haut de l'escalier, une echelle de bois permet d'accèder à la pièce au sommet de la tour. Un vrai petit paradis perché, en très mauvais état pour l'instant puisque nous risquons passer à travers le plancher à chaque pas...
Cette toute petite pièce posséde une jolie cheminée, identique à celle que nous avons restaurée dans la cuisine. Son manteau tronqué (de larges pierres de taille jonchent encore le sol) tend à montrer qu'à l'origine, la tour était plus haute et coiffée différemment.
Deux fenêtres, ouvrant sur les vues superbes déja mentionnées, éclairent la pièce. Les murs, recouverts de plâtre à l'origine, ont été décrépis et nettoyés, par mon grand frère, il y a une vingtaine d'années, qui rêvait déja d'y installer son bureau ! Aujourd'hui, sa petite soeur, tout aussi envoûtée par le charme des lieux, compte bien reprendre ce projet pour elle. J'imagine tout à fait faire de ce lieu mon antre, où ranger mes vieilles archives, mes bouquins, mes classeurs de notes... Un coin lecture près de la fenêtre pour admirer en même temps le coucher de soleil sur mon village. Un endroit hors du temps et du monde pour rêvasser et méditer en contemplant mes chères collines. Et j'aimerais, accessoirement, qu'un canapé permette de transfomer ce nid d'aigle en chambre d'amis, afin d'y accueillir les plus sensibles au charme des vieilles pierres et les moins sujets au vertige ! J'en connais déja deux ou trois qui attendent avec impatience d'y poser un jour leurs valises !
En fait, je parle toujours de "la" tour mais je devrais dire "les" tours car, accolée à la tour escalier, une tour plus petite abrite une petite pièce à chaque étage : le cabinet de toilette de ma grand mère, l'ancien cabinet photo (http://placemarronniers.canalblog.com/archives/2008/05/16/9203562.html#comments) au second et enfin, la petite pièce au sommet que vous pouvez voir sur la photo ci dessus qui correspond par une porte avec la précédente. Deux fenêtres supplémentaires apportent clarté à cette piecette.
Enfin, la visite de la tour serait incomplète sans montrer et sans parler de la superbe charpente qui la coiffe, sous laquelle un étage supplémentaire serait d'ailleurs aménageable... Pour terminer de planter le décor, il ne faut pas oublier non plus de parler de l'hôte de ces lieux ; une chouette effraie niche en effet sur l'un des murs, sous le toît, hantant la tour de sa silhouette fantomatique.