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Place des marronniers
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  • Bienvenue place des marronniers aux amateurs de vieilles pierres, de lieux chargés d'histoire, de vieux papiers, de bricolage, de jardinage et... de félins ! Puisse ce blog vous faire aimer cette demeure autant que nous.
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15 octobre 2012

Blason et décor peint

 Après quelques recherches, le mystère tend à s'éclaircir même si certains points demeurent assez flous... 

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Le blason ci dessus se trouve dans l'église de Beauregard, à l'entrée de la chapelle latérale nord, édifiée en 1640 suite à la requête de Catherine de Bailhot qui souhaitait disposer d'un lieu spécifique pour abriter l'autel particulier de la confrérie du Saint Rosaire. Cette extension a également servi à Catherine de Bailhot et ses descendants de chapelle particulière ; ils y disposaient donc des traditionnels droits de bancs et de sépulture. Bon, mais quel rapport avec notre maison me direz vous ? Eh bien, tout simplement, Catherine de Bailhot y habitait dans la première moitié du XVIIe siècle. Elle était l'épouse de Armand de Magrand, grand père de Antoine de Magrand qui vendit la maison à Gabriel du Repaire de Livron dans les années 1730.

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Il est absolument évident que les deux blasons sont bien identiques, dotés tous deux d'un chevron argenté, d'un croissant et d'une colombe, le rameau d'olivier en moins sur la cheminée - ou peut être est il représenté au dessus de la colombe, à l'endroit où la peinture est arrachée. Quant aux roses rouges autour du blason, leur présence a certainement un lien avec la confrérie du Saint Rosaire dont Catherine de Bailhot était membre. Les confréries étaient des regroupements de laïcs consacrant du temps à la prière pour le salut de leur âme. Il s'agissait, dans le cas de cette confrérie, de réciter très régulièrement le Rosaire, prière catholique consacrée à Marie qui tire son nom de la couronne de roses dont les représentations de la vierge sont souvent couronnées. 

Après nettoyage des restes de plâtre, un décor floral est également apparu à droite de la coquille Saint Jacques, en haut du manteau. On distingue très nettement une tulipe, fleur très à la mode dans la première moitié du XVIIe siècle. Ce décor très féminin a très certainement été commandé par une femme et sans doute par Catherine de Bailhot elle même. Celà nous permet de dater assez précisément la cheminée puisque la dame est née dans les années 1560 et est décédée après les années 1640.

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La coquille Saint Jacques est entourée d'un texte dont ne subsistent, hélas, que quelques lettres... La devise de Catherine de Bailhot ou peut être une maxime religieuse en lien avec la confrérie du Rosaire ? Nous ne le saurons malheureusement jamais.

Si tout cela semble assez clair et cohérent - bien qu'il ne s'agisse encore que d'hypothèses -, il reste un point important à éclaircir. Ce blason a déjà été identifié dans un ouvrage d'héraldique et attribué à une famille qui semble n'avoir rien en commun avec Beauregard : la famille Buisson, des marchands bourgeois de Périgueux aux XVIe et XVIIe siècle... Comme je ne sais pratiquement rien sur la généalogie ascendante de Catherine de Bailhot, je vais orienter mes recherches dans ce sens. Peut être sera t'il possible d'établir un lien entre les Buisson et notre maison...

A suivre...!

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